Historique

L'histoire de la commune de Quiestède :

L’origine du nom de la commune viendrait du latin « quiestare » ou « quiestus » qui signifie quiétude. Implanté sur la voie romaine de Thérouanne à Cassel, le site aurait probablement servi de halte aux légions de César lors de la conquête de la Gaule.

Le village qui fait partie de l’Artois est passé entre de nombreuses mains : d'abord le Comte d'Artois, la Maison de Bourgogne, d'Autriche, puis Charles Quint avant d'appartenir définitivement à la France lors de la signature du traité d'Utrecht en 1713. Juste avant la Révolution de 1789, il reste deux seigneuries : Laprée possédée par la famille de Lencquesaing et le Quint de la Motterie appartenant aux Percheval. Mais ces derniers émigrent et tous leurs biens sont dispersés ou vendus au district de Saint-Omer. De même, les biens de l'église sont vendus et l'édifice ne sera rouvert qu'après le Concordat de 1802. La commune devient une paroisse à part entière le 10 mai 1856 après la remise en état de l'église et la construction d'un presbytère.

Le patrimoine naturel :

Quiestède a la particularité d’être traversé par la Méridienne. Cette ligne traverse la France du Nord au Sud et plus précisément de Dunkerque à Barcelone. Dans le Nord Pas de Calais, la ligne passe par 43 communes, soit une longueur de 91 km. En ce qui concerne le secteur de Quiestède, le tracé exact arrive du haut de la côte Racquinghem – Wardrecques, franchit la Melde, le chemin d’en haut et d’en bas puis la rue du marais entre les habitations.
Ce territoire de 282 hectares est situé à 8 kms d’Aire-sur-la-Lys, 12 kms de Saint-Omer et proche de l’autoroute A26 Calais – Paris.
Plusieurs cours d’eau irriguent la commune : la Melde qui se jette dans la Lys, la Becque qui passe par Cochendal et la Lauborne qui se jette dans la Melde.
Quiestède partage sa frontière avec 4 autres communes ; Ecques au Sud, Heuringhem à l'Ouest, Racquinghem au Nord et Roquetoire à l'Est.

La création du village

La création du village remonterait au IXe siècle au moment où les moines de Saint Bertin installé à Roquetoire défrichaient la forêt de la Morinie. Les premières habitations se sont implantées près des points d’eau et des rivières donc plutôt du côté des vallons de Cochendal, de la Melde et du marais tandis que les terres cultivées étaient situées un peu plus en hauteur au centre du territoire (vers le Chemin d’en haut).Le village qui fait partie de l’Artois est passé entre de nombreuses mains : d’abord le Comte d’Artois, la Maison de Bourgogne, d’Autriche, puis Charles Quint avant d’appartenir définitivement à la France lors de la signature du traité d’Utrecht en 1713.
Juste avant la Révolution de 1789, il reste deux seigneuries : Laprée possédée par la famille de Lencquesaing et le Quint de la Motterie appartenant aux Percheval. Mais ces derniers émigrent et tous leurs biens sont dispersés ou vendus au district de Saint-Omer. De même, les biens de l’église sont vendus et l’édifice ne sera rouvert qu’après le Concordat de 1802.
La commune devient une paroisse à part entière le 10 mai 1856 après la remise en état de l’église et la construction d’un presbytère.
Pendant la 1ère Guerre mondiale, les armées alliées (anglaises et portugaises) occupent le village. Puis, lors de la 2nde Guerre mondiale, ce sont les Allemands qui font du château de Laprée le poste de commandement de V1 et V2. a la fin de la guerre, Quiestède est libérée par les troupes polonaises après une bataille dans la côte du Pont à Ham.Depuis, la commune a connu une certaine expansion démographique, elle compte aujourd’hui 678 habitants.Quiestède a la particularité d’être traversé par la Méridienne. Cette ligne traverse la France du Nord au Sud et plus précisément de Dunkerque à Barcelone. Dans le Nord Pas de Calais, la ligne passe par 43 communes, soit une longueur de 91 km.
En ce qui concerne le secteur de Quiestède, le tracé exact arrive du haut de la côte Racquinghem – Wardrecques, franchit la Melde, le chemin d’en haut et d’en bas puis la rue du marais entre les habitations.Le projet souhaite aussi faire des enfants les principaux acteurs de cet événement. Ils étaient très nombreux à assister à la plantation d’arbres qui a eu lieu le 25 novembre 1999 dans chaque commune afin de matérialiser cette Méridienne.
A Quiestède, deux chênes ont été plantés rue du marais, cet emplacement ayant été préféré au chemin d’en haut en raison des mauvaises conditions climatiques le jour de la plantation. Une borne a également été installée près des deux arbres.Le 14 juillet 2000, des manifestations ont eu lieu dans toutes les communes concernées avec notamment l’organisation d’un pique-nique géant.